- A - bois. peinture improbable, recul et arrangement de matière/couleur, journal bois. Le flou que j'espérais pour ce nu intime, presque secret. Une émotion toute
claire, légère et sourde.
- B - piétinement. Empreintes, dans ma série "pieds", quelques mois (une année ?) après 2000 et disparition du papa. Reprise compliquée. Pantalon marouflé sur bois,
prolonge quelques pas. Amusement du sens, couleurs et des mots. Empreintes, ma piste.
- C - Avant 1993, homme éparpillé. Bois. Regard hors le cadre. Période de vie troublée perte de sens, où se peint des images plus noires (sans le pigment noir) ou
sombres, ou pleine d'ombres, sans le soleil. Cauchemar fouillis, qui se termine avec ce tableau et un autoportrait (regarde en haut), dans des tonalité d'eau, vertes, bleues.
- D - vagues, stylisée, symbolique, japonisante, et homme de dos. Début de mon concept PQF de "paysage de peinture". Série de 40x80 qui me tient à coeur, Que 3
planches : une horizontale et deux verticales.
- E - elle et moi de dos dans "paysage de peinture" lâché. Feu d'artifice sans artifice, jeu de couleurs dans lequel je me sens bien, et que je partage avec elle
sur bois 90x90cm.
- F - papier, lignes qui disent une femme, muse, sirène. L'eau, pose fluide. Trait multiple, en creux, pastel léger, à s'y prendre les pieds. Rien de fixé mais qui
fait lien.
- G - femme-muse passée, trace. L'empreinte d'un désir, d'une espérance. D'une écriture. Une histoire.
- H - avant 1993 - Un bois, lourd. Poids et sens. sous terre ou pas ? Au pied d'un arbre. Peinture blanche volée au papa, qui va mal et ne peint plus. Industrielle.
Trouvaille élastique, avec ficelles pour quelques lignes. Série d'égarés, éparpillés, d'abîmés. Dont celui là me touche toujours autant quelques dizaines d'années plus tard. Je me revois, comme
souvent, face au tableau (ou au-dessus), les couleurs, mes essais reprises retouches ratés etc. Tout ce qui se vit là et autour, images odeurs sons douleur.
- I - avant 1993, seul. Un tableau de Vlaminck m'inspire une série de planche, avec femme, décalées ou abîmées, fortes.
- J - Toile. mélange de motifs, perso-pqf, apnée de poisson, femme, homme de dos etc, par jeu et une syntaxe amusée. Jeu de mots, à transposer avec lignes et
couleurs.
- K - Femme-épouse-muse, à double planètes sur fond-motif-paradigme, ligne du Lourtuais. La mer. Toile. Traitement distrait, dans le désir d'accident heureux.
- L - Femme-épouse-muse. Toile. De face. Jeu de transparences. Liquide.
- M - série Lourtuais. Une plage pas loin de mon atelier. Commence par une ligne d'horizon avec roche. Grès rose. Devient vite une simple ligne-motif-paradigme,
pour jouer des gammes, arpèges, sur ma partition "perso". Portée sans ligne, clé sans armure. Quelques ratés, réussites. des ratés que je devine réussites et réussites qui m'ennuient.
Peinture-lumière pure, et "paysage de peinture" avant d'être une plage, Lourtuais.
- N - toile. Série Lourtuais. Plaisir de peindre. De travers ou dans tempête intime, d'émotions violente, un motif par coeur, de coeur.
- O - série papier d'autoportrait, nu. Pastel gras et jeu avec gomme. Le flou de bougé, le mouvement de l'esprit qui explore, tâtonne.
- P - les pieds dans l'eau. Peint avant 1985, vendu, puis échangé, repeint, puis perdu, puis repeint avant d'être... repeint. ET se finir (jusqu'à la prochaine
fois?) avec une barbe blanche. Tableau d'une vie, les pieds dans l'eau. Oiseau du papa, rose n&b de ma soeur. Passage de peinture, vif, qui dégouline, me trempe, habille. Moins art "brut" que
"singulier", moins art 'primitif" que "lointain" ...
- Q - Même femme-épouse-muse, de dos, couleurs. Plaisir à vif.
Aussi : le bateau-papier-plié (série non développée sur ce site) de Charon (Χάρων ) présent dans la série des "roses n&b" (milieu de page), quelques
"homme de dos" (dans paysage de peinture - série avec beaucoup de "moi" là-dedans) et d'autres dans la série "ourson moi soeur et man" (ordre indifférent), mes deux couples de pingouins
(N°120 - VRAC/before 2006), jour-nuit (aucune repro sur ce site), mes "tableaux-palettes" + etc (selon moment du jour ou, de ma vie)